L'Histoire est une suite de mensonges sur lesquels on est d'accord. [Napoléon Bonaparte]

♠♥ CARACTERE: Est-il utile de parler du caractère de Finlande ? La jeune nation doit assurément être la plus douce personne du monde pour peu qu’on le connaisse. Conseil cependant si vous êtes hargneux, belliqueux ou asocial, munissez vous de boules Quies si vous ne voulez pas vous retrouver submerger par le débit de paroles impressionnant du Finnois. Oui, il aime parler de tout et n’importe quoi. Surtout du dernier festival loufoque qu’il vient d’inventer, en fait. D’ailleurs, saviez vous qu’il avait inventé les championnats du monde de lancer de téléphone mobile ? Non non, ce n’est pas une blague, bien que notre petit blond aime plaisanter. Oh oui, inutile de sortir votre répertoire de blagues fétiches : Finlande les connait toutes ! Après tout, quoi de mieux qu’une bonne plaisanterie pour se sortir d’une situation délicate ou détendre atmosphère ?
Bien que joueur, il sait également se montrer très posé surtout si un sujet important est à traiter. Et son doux air rassurant peut vite se transformer en un rictus déterminé si vos idées vont à l’encontre des siennes, ce qui peut le faire paraitre effrayant par moment. Cependant, Tino sait se montrer patient et tolérant et ne vous montrera cet aberrant côté de lui qu’en cas d’extrême nécessité. Après tout, toute personne en ce monde a sa part de ténèbres, n’est-ce pas ?
Le pire des vices pour lui ? La malhonnêteté. Le fait qu’il soit lui-même malhonnête serait bien sûr paradoxal, c’est pour cela qu’il ne faut pas s’étonner du manque de tact dont la nation peut souvent faire preuve pour vous dire vos quatre vérités. Le plus souvent, au fond de lui, ce n’est pas bien méchant. Juste un point qu’il soulève, nuance.

♠♥ PHYSIQUE: Dans le temps où les races étaient encore un sujet de controverse important, la Nordique était considérée comme une des plus pures, descendantes du peuple Indo-Européen et prédécesseur de la race Aryenne. Leurs représentants étaient selon la légende tous grands, blafards comme la neige, d’un beau et léger blond et possédaient des yeux bleus tels l’océan.
Maintenant que la notion des races a été abolie et que la notoriété des Nordiques en a pris un sacré coup, nous pouvons nous rendre compte que ce n’était pas tout à fait vrai.
Prenez Tino par exemple. Oui, Tino : Ce Finlandais aux faux airs de Père Noël remixé. Il est d’un blond à vous faire pâlir de jalousie, caractéristique typique de cette ancestrale race dite supérieure. Mais ensuite ? Grand ? Si un mètre soixante-dix peut vous paraitre être une taille plus que raisonnable, elle l’est beaucoup moins quand on est un garçon. Yeux bleus ? Disons que ses allèles ont du abusé de la vodka, car c’est à d’immenses et pétillants yeux violets que vous vous heurterez si vous plongez votre regard dans le sien.
Outre ces remarques, la jeune nation se voit dotée d’un corps svelte et effilé. Cependant, malgré son apparence frêle, il se considère bien loin du stéréotype du gringalet : En effet, son air naïf et enfantin n’est qu’une façade, le Finnois sait se servir de sa force quand le besoin s’en ressent, et ce n’est certainement pas ses victimes qui oseraient prétendre le contraire. Les autres nations n’ont qu’à bien se tenir : Malgré la patience de Finlande, quand on le cherche, on le trouve !


♠♥ HISTOIRE: Cela devait bien faire 600 ans maintenant. 600 ans que Finlande était toujours fourré avec Suède. En réalité, cela était dû au règne Suédois présent lors de cette période, mais le Finnois ne s’en plaignait pas. Pourquoi après tout ? Il était heureux comme ça. De plus, « Su-san ne semble pas être une mauvaise personne », c’est ce qu’il disait. Effrayant au premier abord, la puissante nation (il faut le dire) prenait tant soin de lui, que jamais, au grand jamais il n’aurait osé désirer une autre vie.
On pouvait le dire à l’époque : asservi ou non, Finlande était heureux. Et il était loin de se douter que ce bonheur serait éphémère. Car oui, cachée au fond de lui et bien gardée par son sourire, il y avait bien une once de souffrance.
Tout avait commencé par la venue d’un homme. Grand, silhouette imposante mais visage doux –du moins c’est ce qui lui avait semblé, Ivan Braginski ou plutôt Russie. Il n’avait fallu que quelques mots de sa bouche, seulement trois petits mots pour que Suède laisse tomber le masque de circonstance et dévoile son côté belliqueux : Donne moi Finlande. Aucun des deux pays ne semblaient prêt à en discuter calmement, et le petit blond fut vite entrainé dans une lutte sans merci pour le gain de sa personne.
Au fond, il se demandait comment de si puissantes nations pouvaient se battre pour lui. Qu’avait-il de si spécial ? Même son pays n’était pas si grands comparés à certains de ses voisins. Atout stratégique ? Sûrement... Ça ne l’enchantait pas tellement d’être perçu comme ça, mais il était encore plus gêné pour les rapports tendus qu'il avait causé entre les deux pays. Même si au fond, ce n'était pas vraiment sa faute...
(Mal)heureusement, il fut décidé à la paix de Pähkinäsaari que Finlande serait simplement... Partagé en deux. Voilà, il était maintenant assujetti à deux nations. Et qu’avait-il à dire, lui ? Strictement rien. De toute façon, il eut à peine le temps de s’adapter à sa nouvelle situation que déjà Russie et Suède se déclaraient de nouveau la guerre.
Oh oui , ça commençait à beaucoup l’amuser le petit Finlande. Il se surpris même à parier sur les prochaines mèches de ses cheveux qui passeraient bientôt de domination Suédoise à domination Soviétique –ou inversement. C’était réellement passionnant. Cependant, il rigola beaucoup moins quand il passa entièrement sous autorité Russe, en 1809.
Heureusement pour lui, ce « déménagement » ne fut pas aussi terrible que ce qu’il redoutait. De plus, il eut la possibilité de rencontrer les nations baltiques : A défaut d’avoir perdu son enthousiasme et son sourire, il avait au moins trouvé des amis –ou des compagnons d’infortune dans le cas présent. Mais la situation se dégrada au XXe siècle, période à laquelle une politique de Russification de la Finlande fut annoncée. A ce moment, la nation su que le peu de liberté dont il jouissait actuellement risquait de lui être totalement enlevé. Non, il ne pouvait décidément pas laisser faire ça. Il devait retrouver ses valeurs, retrouver sa force, retrouver... Son indépendance, tout simplement. Et de ce côté, il su se servir habilement des révolutions Russes pour l’obtenir, à l’instar de ses voisins baltes.
Libre. Il l’était enfin. C’était si bon de ne se sentir dépendant de personne. Petit à petit, un sourire germait de nouveau au creux de ses lèvres.
Bien sûr, le Soviétique ne pouvait pas en rester là. Et le Finnois se fit de nouveau attaquer pendant la seconde guerre mondiale, en 1939. C’est ce que l’histoire qualifia de guerre d’hiver dont le prolongement eu lieu en 1941. Mais c’était fini désormais. Tino était résolu à chérir sa liberté, pour rien au monde il ne voulait de nouveau la perdre. Il se montra plus malin que n’importe qui par la suite, utilisant le climat extrême de son pays comme un avantage considérable. Même en faiblesse numérique, il allait gagner. Il devait gagner. Et même avec les pertes de territoires engendrées par l’issue indéterminée de cette bataille, il la garda, sa liberté.


♠♥ TEST RP:


Les jours se faisaient plus longs depuis un certain temps. Quoi de plus normal puisque l’été approchait ? D’ailleurs, il faisait chaud –enfin, du point de vue d’un Finlandais, cela va de soit. Le soleil pointait souvent le bout de ses rayons dans le sillage Finnois. En d’autres mots, c’était vraiment un temps à sortir de chez soi, à parler aux autres, s’aérer l’esprit. Et cela tombait très bien puisque la jeune nation devait justement se rendre en salle de réunion pour traiter d’un sujet important avec Suède, Russie, Allemagne et États-Unis.
C’était évident, en approche de si belles journées estivales, quoi de plus naturel de parler de la peine de mort ?

Finlande se sentait minuscule parmi toutes ces puissantes nations, et ce n’était certainement pas le visage impassible de son voisin Nordique qui allait le rassurer. Etats-Unis arriva en retard, ce n’était pas la première fois. Il s’excusa entre deux gloussements et le débat pu commencer.

- Vous savez tous pourquoi nous sommes ici aujourd’hui, commença Allemagne, apparemment bien décidé à mener la discussion. Je vais faire le tour des nations et vous allez me donner votre avis un par un, je ne veux aucun débordement, juste des réponses claires et concises.
- Ha ha ha ! Laisse faire le héros ! s’exclama l’Américain en engouffrant un énorme hamburger dans sa bouche. Ce sujet, c’est du gâteau ! La réponse est simple, suivez mon exemple !
- Je pense qu’il voulait justement éviter ce genre de réponse insignifiante... Commenta calmement Russie avec un sourire.

Le Finnois ne disait rien, mais semblait amusé par la situation. Après tout, c’était toujours drôle de voir Allemagne lutter pour faire régner un semblant d’ordre, surtout quand Etats-Unis était dans les parages. Mentalement, il préparait sa réponse : Si ses souvenirs étaient exacts, la peine de mort avait été abolie dans son pays en 1944. Il pensait que c’était une bonne chose d’ailleurs : Il n’y avait pas d’acte plus sale que de tuer une personne.

- De mon côté, reprit le Soviétique, même si mon pays ne la pratique plus, son abolition n’a jamais été votée. C’est encore un sujet de controverse mais si vous voulez mon avis, j’espère bien qu’elle sera maintenue.

Il conclut sa phrase par un léger rire qui semblait dire "Pourquoi l’abolir tant que ces ordures reçoivent le châtiment qu’ils méritent ? Ce sont des assassins, non ? Ne méritent-ils pas de crever ?"
Allemagne comprit le message et donna (ou fut obligé plutôt) la parole à États-Unis, qui semblait vouloir argumenter :

- Mon pays n’a pas abolie la peine de mort non plus ! En fait, sur 50 états que comptent ma nation, 34 semblent favorables pour la garder. Je suis donc plutôt hésitant quant au fait de la maintenir ou non, mais dans le cas présent, je pense que c’est une bonne chose qu’elle fasse toujours effet. Mon pays a un des taux de criminalité le plus élevé au monde, vous savez ?!

Les autres participants l’écoutaient avidement. Finlande ne disait toujours rien, respectant la parole des autres jusqu’à ce qu’Allemagne lui donne l’autorisation de parler. Cependant, cela faisait deux pays qui étaient pour la peine capitale. Le petit blond se sentait bien seul et se demandait s’il serait capable d’argumenter en conséquence.

- Sceptique... ?

Tino tourna la tête, surpris dans ses réflexions :

- Ah, Su-san... Disons que je ne partage pas vraiment leur avis, répondit il avec un sourire.
- Tu veux dire quelque chose ? Demanda Allemagne. Alors parle.

Finlande prit une inspiration :

- Eh bien... Ne vous abaissez-vous pas au même niveau que ces personnes en les assassinant comme vous le faites ?

Car oui, on pouvait bien parler d’un assassinat dans ce cas là, c’est ce que le blondinet pensait. Tuer de sang froid une personne, quelque soit son crime lui paraissait cruel.

- Mon petit Finlande, commença Russie. Te souviens-tu de notre charmante rencontre lors de la guerre d’hiver ? N’as-tu pas tué tous ces hommes ? Ils venaient certes envahir ta nation, mais ils étaient pour la plupart forcés de m’obéir. N’as-tu pas ressenti une once de honte ?
- Mais ça n’a rien à voir ! Ne mêle pas la guerre à cette histoire, s’il te plait.
- Ma femme a raison.
- Su-san ! Je ne suis pas ta femme...

Ledit Su-san lui répondit avec un regard neutre et pourtant dur –du moins c’est ce qu’il semblait à Finlande qui ria légèrement pour tenter de masquer sa gène.
Etats-Unis continua :

-Si on ne punit pas ces gens pour les meurtres qu’ils ont commis, comment vont-ils retenir la leçon ?
- Quelle leçon ? Ils seront morts. Je veux bien qu’on donne l’exemple mais il y a d’autres moyens, comme la prison à vie.

- Pour ma part, je préfère encore mourir que d’être privé de ma liberté toute une vie, déclara Russie.

Finlande eut un petit rire intérieur en pensant que c’est pourtant ce qu’il faisait subir actuellement aux nations Baltiques. Mais il admit que ce n’était pas le sujet du jour et se tut.
Par la suite, Allemagne et Suède exposèrent leur point de vue qui semblait très proche de celui du jeune Finnois. États-Unis coupa Allemagne deux fois, ce qui mit ce dernier hors de lui et le jeta dehors sous le regard amusé du Soviétique qui semblait penser « Bien fait pour ta gueule ».
Finlande se demandait si le débat allait bientôt finir. Il n’était pas habitué aux grandes discussions et à dire vrai, il avait très envie d’un sauna. Peut-être proposerait-il à Suède de s’y rendre en rentrant ?

- Nous avons donc trois pays qui ont abolie la peine de mort, contre deux qui la maintiennent toujours, annonça Allemagne. Ou du moins, un qui la maintient et un indécis. Vos avis se valent et je reste conscient que c’est un sujet délicat à traiter. Je pense que nous allons pouvoir disposer.
- Tant mieux, lâcha Finlande avec soulagement. De toute façon, cette conférence a commencé à devenir étrange à partir du moment où Etats-Unis a commencé à parler des détenus cannibales ...

Il se tourna avec un grand sourire vers Suède :

- Su-san, peut-on passer au sauna au retour ?

Un simple "oui" émanant de la bouche du Nordique, mais Finlande savait que son compagnon en avait autant envie que lui.

[Pour justifier l'avis favorable de Russie, j'ai lu qu'une large majorité de Russes étaient pour la peine de mort.
J'espère que Finlande est assez centré dans ce passage N'hésitez pas à me poster vos critiques
Ah et pour États-Unis et les cannibales, c'est juste que la majorité dont j'ai entendu parler étaient issus de ce pays 8D]


♠♥ AIME: Les animaux, les enfants, les salmiakki, les autres nations Nordiques
♠♥ N'AIME PAS: Les nations trop autoritaires


♠♥ AVATAR: Finlande de Hetalia, of course ! :3

♠♥ AVOIR UN GRAND FRERE?: [ X ]OUI [ ]NON
♠♥ TEINTE SOUHAITÉE: Periwinkle Blue :3

♠♥ ET AUTRES: