Il n’y a que moi, qui a réussi à s’y bien faire de Séoul, ce qu’elle est présentement. Avec grand frère, nous avons réussi à faire quelque chose de Séoul, grâce à nous, grâce à lui, grâce à moi. Séoul est immense, Séoul est bruyant, Séoul est actif, et je suis de même. Je suis comme ça, nous sommes un. Et si je dois être un, je dois être lui.

Voyez-vous, dès le soir arrivé, toute cette lumière étincelante, brillant au loin. Voyez-vous, je suis actif jour et nuit, je dors peu, je bouge, je vis. Sans bouger, je ne vis pas. La musique se fait entendre de si loin, je ne peux m’en passer, j’en demande, encore et encore, bouger, d’ exclamer, penser, dire. Séoul, c’est un monde de technologie, de nouvelles choses, un monde où rien ne peut nous arrêter. Tout comme moi, je ne recule devant rien, je suis jeune, je suis têtu, je suis énergique et fou, je suis un jeune que la vie n’enlèvera jamais.

Séoul, c’est un grand marché le matin, si bruyant, qu’il est bien impossible de dormir. Dès le début que mes yeux ouvre, je ne m’arrête pas, je marchande, je rencontre, je me déploie, et j’apprends, car jamais je ne finirais d’apprendre. Ici, on travaille, c’est notre moyen de survivre, et de se réjouir le soir. Tant que je ne suis pas satisfait, au diable tout ce qui peut se passer autour, je finirais mes tâches, avec soins et satisfaction, dans le plus grand des bruits, car oui, je continue à être actif, doigts de ma main droite jouant un nouvel air, et ma gauche écrivant rapidement.

Séoul, c’est une ville liée de partout dans le monde : Taipei, Ankara, San Francisco, Rio de Janeiro, Pékin, Moscou, Mexico, Varsovie, Le Caire, Washington, Vancouver, Athènes … Depuis 1968, il ne s’arrête pas de se jumeler avec les grandes villes de partout, tout comme moi je ne m’arrête pas devant les grands pays. Je ne me sentirais pas intimidé d’aller leur parler, de les saluer, de conquérir leur cœur avec mon attachement, de les prendre, dès les premières minutes, comme de grands amis. Malgré leur passé, les choses qu’ils auraient pu me faire auparavant, cela ne me concerne plus, je vis maintenant, plus que jamais, et si je dois vivre, autant vivre les bras ouverts, amicale et généreux, à l’écoute, même si je fais répéter plus d’une fois, avec le sentiment que eux-aussi m’ accepterons tel que je suis.

Jeune, naïf. Je ne cesse de le dire, je suis encore naïf. Je suis jeune, je ne connais rien encore vraiment, je peux faire des erreurs, des erreurs qui me feront pleurer, des erreurs qui me donneront la chair de poule, mais d’un autre côté, ses expériences ne pourront que me faire grandir. Peut-être que je devrais me retenir, avant de me jeter dans le tas, bon, j’ai toujours des passes de mon petit moi, mais tout de même, n’est-il pas saint non plus de tenter, d’avancer, plutôt que de passer plusieurs jours à réfléchir, ça doit venir du cœur, de la tête aussi, soit dit en passant, mais si cela devait être ainsi, qu’il en soit de même.

Respectueux, aimant du passé, Séoul ne se plaindra jamais des faits et gestes fait il y a 500, 800, 1800 ans avant maintenant. Aucunement rancunier, il prend sa place auprès des autres, gardant les forteresses du passé, ses vestiges, et leur laissant leur beauté, ancienne et majestueuse. Quoi que de plus intéressant, que les histoires d’avant, que de comprendre les raisons qui ont poussé tant de gens à se disputer. Il ne comprend pas pourquoi, il devrait cacher ses erreurs, au contraire, il en parle comme un livre ouvert, il n’a pas de secret, ou n’en a plus, sauf celui de courailler autour, ceci, c’est une autre chose.

Séoul, c’est un tas de problèmes, quand on l’a autour de soi. Soit, c’est sa curiosité qui le pousse à faire, ce qu’on pourrait bien dire, a peu près n’importe quoi, soit on a les oreilles bouchés, car Séoul sans musique, ce n’est pas Séoul.

Séoul, c’est aussi un petit con. Désolé le nom. Un peu chiant de temps en temps, il est souvent la a vous fixer profondément, puis bang, grimace et s’en va. C’est le genre a vous jouez des tours dès que vous n’y fait pas attention, car l’attention, ça il aime. Et il aime un peu trop, justement. Un peu trop narcissique de temps en temps, c’est seulement pour qu’on le voit lui aussi, mais plus comme une ancienne base de Japon, il veut qu’on le voit lui. Et sérieusement, ça peut taper sur le système de plus qu’une seule personne. Il aime être connu, trop, il aime qu’on le voit, qu’on le remarque, qu’on le connaisse, qu’on parle de lui, encore et encore.

Mais, pour des bons points, ou encore ses stupidités à vous envoyer une lettre anonyme d’une déclaration d’amour a la petite coréenne fleur de rose. Vous pensiez vraiment que c’était une vraie ? Bah, oui … Ah, oui, la chanson qui vous était destiné ? Il l’a envoyé a dix autres pays aussi. Ne soyez pas étonné, ce n’était pas l’air qui vous restait dans la tête, c’était les autres qui le chantonnait, en croyant encore qu’au bout du compte, une petite fille innocente les attendais. Attention, cela a beaucoup d’effet parfois. L’appel téléphonique de Corée du Sud qui raconte n’importe quoi sur la couleur de ses sous-vêtements ? Encore Séoul qui fout le bordel dans la chambre de son grand frère. C’est juste pour rire, n’est-ce pas ? Et si vous vous faites tripoter pendant la nuit ? .... Hum, là, c'est France, mais à votre place, je partirais vite.

Contrairement à son frère, son ainé, Séoul est modeste. Jamais il affirmera que quelque chose lui appartiens lorsqu’il n’en ai pas (L’heureux) propriétaire. Il est déjà fière de ce qu’il possède déjà, de ses capacités a lui, il n’as pas besoin de celle des autres en plus, ce serait bien trop a s’occuper. Paresseux? Non, c’est juste qu’il finit déjà assez tard avec la paperasse et peu déjà presque pas profiter de la nuit, oui c’est pas assez de 21h à 4h~ , alors il s’en rajouterait surement pas plus pour paraitre plus intelligent, il l’est déjà assez, ça aussi.

Il est habitué d'être direct et franc, mais parfois, il préfère simplement ne rien dire et juste regarder ce qui se passe autour, surtout si ca risque de tomber sur Corée a un moment donné. C'est dans ses rares moments là qu'il se demande si il devrait prendre la fuite ou non, mais trop fidèle a son frère, enfin ca dépends pour quoi, il reste a ses cotés, et lorsqu'il voit que les autres vont trop loin, il n’hésite pas a prendre lui aussi parole, ferme dans ses idées et claire. Même si Im Yong est plus impressionnant que lui côté physique. Il sait que si celui-ci tient vraiment a quelque chose, il est prêt a sortir tous les tours que sa poche possède pour lui, et Dieu seul sait combien il peut en posséder, ne tenter même pas de les compter.

Son point faible ? La popularité, ca tout le monde le sait. Suffit de lui dire qu'en faisant tel chose, on le remarquerait plus, il réfléchirait un peu, juste pour dire, et le ferait automatiquement. Ca, avec les quelques avances et techniques de drague qu'il utilise sur certains, pour voir, on sait jamais si on le regarderais plus ainsi ou non.

« Soon the wind will blow from the northern hills, snow will fly; winter's coming. »

« Tu me ressemble, mais je ne suis pas toi, je suis une partie de toi » Séoul, 1973 à Corée du Sud.