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 Ils se contentent de tuer le temps en attendant que le temps les tue. - Simone de Beauvoir

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Ils se contentent de tuer le temps en attendant que le temps les tue. - Simone de Beauvoir Vide
MessageSujet: Ils se contentent de tuer le temps en attendant que le temps les tue. - Simone de Beauvoir   Ils se contentent de tuer le temps en attendant que le temps les tue. - Simone de Beauvoir Icon_minitimeVen 7 Oct - 21:56

Et j'arrive! Fais place, Invité!

l'histoire est une suite de mensonges sur lesquels ont est d'accord. [Napoléon Bonaparte]


"Il y a des moi plus moi que d'autres."
Paul Valéry

Ils sont innombrables ceux qui me ressemblent, et moi, cependant, je demeure unique.
Vasyl Symonenko

    ♠♥ NOM HUMAIN: Gustave Flaubert.
    ♠♥ NATION REPRESENTEE: Empire Littéraire.
    ♠♥ SEXE: Masculin, assurément.
    ♠♥ FAMILLE: Empire Musical est sa soeur jumelle. Sa famille, sinon, est innombrable.
    ♠♥ LIEU D'HABITATION: La Cézanne, bien qu'il puisse aisément en changer.
    ♠♥ RANG PERSONNALISE: Madame Bovary, c'est moi.




♠♥ CARACTERE:

L'écriture n'est-elle pas pure beauté? Qui donc n'a jamais eu les yeux larmoyants devant la mort orchestrée? Que celui qui n'a jamais ressenti devant un livre me jette la première pierre. Moquez vous des écrits, et sa malédiction vous hantera. Gustave Flaubert, quel étrange personnage, continuellement caché sous les moqueries des incultes. Son nom, sonnant comme une prémonition, un hommage au futur grand de ce monde, est certainement des plus bienvenus chez les nations. Grand esprit artistique et romantique, il est évident qu'il est possible de le considérer comme étant quelque peu volage de nature, mais son esprit avisé, éclairé, illuminé, irradie. Il a ce charme qu'ont les gens de talent en plus de leur beauté, cette étincelle qui fait de lui un homme au charisme magnétique, qui accroche, arrache les manants à leurs contemplations économiques futiles. Pensez donc, il lui suffit d'une lettre, d'un ligne pour vous attirer entre ses griffes, qui ne sont, entendons nous, pas bien aiguisées. Il est rare qu'il choisisse de faire du mal, le contraire serait même plus juste. Personnage sympathique à l'intellect vif et à l'humour cinglant, il n'en reste pas moins un grand pessimiste, moraliste à ses heures perdues, cynique s'il lui reste le temps pour l'être.

Amateur de sorties, de salons, et de la vie en ville, il se trouve être particulièrement sociable, et s'entend facilement avec les gens qu'il rencontre. Il lui arrive même souvent de débuter une conversation avec quelqu'un qui ne l'écoute même pas, mais qui finit par céder devant l'insistance du bon monsieur, dont l'air ravi ne quitte pas le visage lorsqu'il parle de littérature, de George Sand, des écrits de Franz Kafka, de la vie de Guy de Maupassant, et des grands lieux d'art de Paris.

Il arrive cependant que l'ironie qu'il manie si bien fasse fuir ses interlocuteurs, seulement si leur ouverture d'esprit ne dépasse pas celle du chas d'une aiguille, ce qui devient rare dans certains cas, ou plus fréquent dans d'autres, tout dépendant du sujet qu'on aborde. Les écarts se creusent, selon ce vieux briscard de la société humaine, qui en connaît tous les rouages, toutes les nombreuses facettes, mais aussi et surtout ses travers, qu'il ne manque pas de dénoncer si on lui en donne l'occasion. Critiquer, voilà quelque chose qu'il apprécie faire, pour peu qu'on lui en donne l'occasion. Sachez qu'il s'en donnera à cœur joie, si vous avez la bêtise de tendre le bâton pour vous faire battre.

Il n'agitera jamais le drapeau blanc de l'abandon, sachez le. Qu'importe l'opposition qu'on lui fera, il ne cèdera jamais lors des conflits, le plus récent étant ce qu'il considère comme une invasion de l'anglais dans les langues du monde entier. Il admire par ailleurs les espagnols d'y résister encore un peu, et n'oubliera jamais de tacler Angleterre sur 'le poison qu'il répand dans la diversité des écrits', ou bien sur autre chose, si l'envie lui prend. Sa vengeance, en quelque sorte.

Il vous paraîtra certainement vieux jeu, mais ne soyez pas dupes: il est très moderne. Ses mentalités sont plus qu'évoluées, et il n'est pas rare de le voir guerroyer avec l'homme du main de la papauté sur de nombreux sujets d'actualité que de nombreuses personnes jugent épineux, et par conséquent, évitent avec soin, comme s'ils risquaient de se brûler en les approchant de trop près.

Son verbe acéré n'est pas sa seule arme. Sa fine intelligence lui permet également l'élaboration de plans tortueux et sordides, parfois montés sur plusieurs dizaines d'années. Après tout, comment croyez vous qu'il aie pu survivre autant de temps sans devoir écraser ses ennemis sous le poids de son savoir? S'il avait été si passif qu'un certain Grec en économie, il serait déjà depuis bien longtemps mort et enterré, et on ne parlerait plus guère de son grand ami Honoré de Balzac.

Il reste, au fond, un grand nostalgique, et il lui arrive souvent de ressasser les souvenirs de ses jeunes années, bien qu'elles soient si lointaines que même Chine ne s'en souvienne plus. Il lui arrive très souvent de parler de ses compagnons morts, ne vous inquiétez donc pas s'il vous assure que Madame de Sévigné avait ses habitudes dans une certaine demeure, poussant le vice encore plus loin en soutenant qu'il en a par ailleurs récupéré le seul et unique secrétaire.

Il ne sourit que très rarement, mais n'allez donc pas croire que vous avez affaire à l'incarnation de la froideur, car il n'en est rien. Il lui arrive malgré les apparences d'être un personnage chaleureux et généreux, particulièrement avec ceux qui ne dénigrent pas l'art écrit qu'il chérit tant. Si vous croisez Amélie Nothomb dans la salle du conseil, ne prenez pas peur, elle est certainement son invitée.

Souvent enseveli dans une méditation profonde, il n'en sortira que si on le force à se détourner de son livre par une quelconque manipulation qu'il aura certainement remarquée, mais à laquelle il aurait cédé dans un grand élan de mansuétude. En effet, il est des plus rusés. Vous ne le tromperez pas comme un enfant en bas âge. Il n'est pas né de la dernière pluie.

Bien que principalement versé dans l'art écrit, il n'en reste pas moins quelqu'un de très cultivé, qui cumule les connaissances dans des domaines très variés, pourvu qu'ils soient proches de l'art, des relations sociales, ou de la politique.

Il lui arrivera également d'entamer de longs échanges épistolaires avec ses camarades internationaux plutôt que de se rendre sur les lieux de réunion, n'appréciant guère de devoir quitter ses lectures et ses salons pour un futile rassemblement de nations, véritable danse de personnages qu'il juge le plus souvent difformes et vulgaires.

Cette forme de mépris pour ces gens qui, en retour, ne montrent point d'empathie pour lui, en fait une personne dépréciée par ses semblables, moquée à l'occasion, mais qui ne se laisse jamais faire, renforçant leur haine pour sa personne.

Ne soyez pas surpris de recevoir les sept volumes d'à la recherche du Temps Perdu dans les tempes. Ce sera sûrement sa réponse à une quelconque faute d'orthographe ou phrase ne voulant rien dire. L'ardent défenseur des langues et des sciences humaines n'est jamais loin, sachez le.

Il n'est pas fou, ne soyez pas si bêtes. Considérez le comme vous le souhaiterez, mais ses envolées lyriques ne sont pas des coups de folie, seulement des vagues d'inspiration dont vous devriez vous inspirer, vous qui n'aimez rien, vous qui ne respectez rien, si ce n'est votre misérable petite personne, qui n'est pas plus le centre de monde que le nombril d'un nouveau né. Cette inculture crasse, ces relents de bêtise, ce caractère ingrat, il ne cessera jamais de les fustiger, de les conspuer, nonobstant les critiques dont il fait preuve et dont il fera toujours preuve. Il n'a plus guère d'amis pour le défendre, mais les auteurs seront toujours à ses côtés.

Bourgeois? Et donc? Sa caste sociale est-elle sujette aux haussebecques des ignorants? Qui donc aurait le courage de le blâmer d'une chose dont il n'est pas la chose? L'ignorance des manants qui se dressent sur sa route doit-elle devenir la norme tandis que les interminables légions des morts au champ d'honneur s'agrandissent de jours en jours? Non, il ne mourra pas. Non, il n'est pas heimatlos, et ne le sera jamais. Après tout, qui n'a jamais eu peur d'être apatride dans ce monde de nations? Il existe bien des citoyens du monde, mais quand il s'agit des pays eux mêmes, est-ce donc la même question? Mérite-t-il donc le mépris parce qu'il ne se range d'aucun côté, préférant cultiver le jardin secret de son empire perdu dans les limbes de la psyché humaine? Fadaises! Il n'est rien de plus ignoble que la haine du savoir.

Son immense culture a probablement ses équivalents, mais il en est extrêmement fier, et la défendra coûte que coûte devant ceux qui se pavaneront devant lui, pataugeant dans la boue de leur ignorance.

Il est un fervent soutien des révolutions démocratiques, et ne perdra pas une occasion d'appuyer les révoltés et d'user de son influence pour faire entendre leur cause. Toute manifestation qui pose des revendications recevables attirera immédiatement son attention, et, d'une certaine façon, son amitié.

Tombé depuis longtemps amoureux des amoureux, il les admire, et tente continuellement de se mettre à leur place, en souvenir de sa jeunesse perdue, qui peut revenir à tout instant, si le génie d'une seule personne vient ranimer la flamme qui allumait son coeur et la lumière de ses yeux pendant tant d'années. Il lui suffit d'un rien, d'un ouvrage, d'un détail, d'une personne, et sa mauvaise humeur s'envolera pour quelques temps, faisant place à un enthousiasme à toute épreuve et à un optimisme rayonnant.

Il prouvera également par a plus b qu'il a raison si on ose lui asséner une critique dont l'argumentation ne lui plaira pas, et qu'il pourra refuser purement et simplement de traiter, si s'il n'est pas d'humeur radieuse, ou si votre visage lui donne des envies de régurgiter son déjeuner du matin. Fourbe, certes, loin de sa neutralité habituelle, certainement, mais tout le monde ne peut pas tenir ses engagements dans de telles situations. Après tout, qui se soucie de cela, puisque seuls les lettrés lui parlent, avec , par conséquent, un bagage de connaissances suffisamment conséquent pour pouvoir tenir une conversation avec lui sans risquer de se faire assommer par une intégrale de la Comédie Humaine.

Il a également une profonde aversion pour la misogynie, qu'il juge archaïque, obsolète, ridicule, et contraire aux valeurs universelles de l'art et de l'écriture. Pour lui, l'égalité est quelque chose de fondamental. Le talent peut résider en n'importe qui, et il ne méprisera jamais personne sur des stéréotypes qu'il a toujours voulu voir disparaître avec la plus ardente des ferveurs.

Loin d'être égoïste, il partage volontiers son expérience avec ceux qui ne prennent pas peur quand il débute ses monologues, solitaires, sur un des sofas de la salle, tandis que vous étiez tranquillement en train de siroter un verre de champagne sur votre chaise, seul ou accompagné. On pourrait même dire qu'il a l'âme d'un professeur, un professeur de génie. S'il n'était pas si pessimiste quant à l'avenir du monde, il prendrait probablement le temps de diffuser son savoir avant de sombrer définitivement dans l'oubli.

Pourtant, il a toujours une lueur d'espoir, car, au fond de lui, il sait qu'il ne disparaîtra jamais. Il fait partie de ces nations qui, légendaires, n'ont jamais vraiment existé physiquement; mais sont présentes dans le cœur des gens, dans leur culture, dans leurs mœurs. Un homme avisé comme lui ne peut pas se leurrer et se gaver d'idées fausses: il lui est impossible de croire à sa mort prochaine, puisque tant qu'il restera ne serait-ce qu'une seule personne, un seul humain, pour maintenir la Littérature en vie, il sera toujours là, battant, prêt à défendre son art un livre, du papier, et une plume à la main.

♠♥ PHYSIQUE:

♠♥ HISTOIRE:

♠♥ TEST RP:

♠♥ AIME:
♠♥ N'AIME PAS:


♠♥ AVATAR:

♠♥ AVOIR UN GRAND FRERE?: [ ]OUI [ ]NON
♠♥ TEINTE SOUHAITÉE:

♠♥ ET AUTRES:
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Ils se contentent de tuer le temps en attendant que le temps les tue. - Simone de Beauvoir Vide
MessageSujet: Re: Ils se contentent de tuer le temps en attendant que le temps les tue. - Simone de Beauvoir   Ils se contentent de tuer le temps en attendant que le temps les tue. - Simone de Beauvoir Icon_minitimeDim 9 Oct - 19:28

Ma foi, sois le bienvenu ~

Je suis curieuse de voir comment va se conclure ta fiche. (non, la curiosité n'est pas un vilain défaut.)
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MessageSujet: Re: Ils se contentent de tuer le temps en attendant que le temps les tue. - Simone de Beauvoir   Ils se contentent de tuer le temps en attendant que le temps les tue. - Simone de Beauvoir Icon_minitimeVen 14 Oct - 17:45

Bieeeenvenuuuuue =D bon courage pour la suite ^^
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Ils se contentent de tuer le temps en attendant que le temps les tue. - Simone de Beauvoir Vide
MessageSujet: Re: Ils se contentent de tuer le temps en attendant que le temps les tue. - Simone de Beauvoir   Ils se contentent de tuer le temps en attendant que le temps les tue. - Simone de Beauvoir Icon_minitimeVen 14 Oct - 18:39

Je vous remercie, très chers ♥ Ma mise à jour est partie en fumée dernièrement. Je suis en deuil.
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MessageSujet: Re: Ils se contentent de tuer le temps en attendant que le temps les tue. - Simone de Beauvoir   Ils se contentent de tuer le temps en attendant que le temps les tue. - Simone de Beauvoir Icon_minitimeLun 17 Oct - 14:28

Bienvenue *la joueuse compati avec toi Empire Littéraire même si elle aime pas Madame de Bovary et qu'elle a été traumatisée par "Le Rouge et le Noir" de Stendhal*
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MessageSujet: Re: Ils se contentent de tuer le temps en attendant que le temps les tue. - Simone de Beauvoir   Ils se contentent de tuer le temps en attendant que le temps les tue. - Simone de Beauvoir Icon_minitime

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Ils se contentent de tuer le temps en attendant que le temps les tue. - Simone de Beauvoir

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