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 Do you want drink a Beer?! [USA]

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MessageSujet: Do you want drink a Beer?! [USA]   Do you want drink a Beer?! [USA] Icon_minitimeMer 16 Mar - 12:44

      Gilbert s'ennuyait.
      Oui, c'était bien beau de s'occuper de ses poussins -qu'il affectionne tout particulièrement- chez son frère mais, il n'était toujours pas habitué à ce train de vie, malgré toutes ces années.
      Non, c'était bien plus marrant d'aller tirer sur l'ennemi ou trancher de la viande, au milieu de la poussière des champs de batailles. L'odeur de la poudre ça lui manquait tient ! Bien sûr il enchaînait les séances de tirs et d'escrime mais, ce n'est sûrement pas pareil.
Alors, il soupira de nostalgie tout en nettoyant ses calibres, comme toutes les semaines et étouffa quelques rires en se remémorant ses meilleurs souvenirs. Son fidèle Gilbird, qui se dressait sur le haut de sa tête, lui chantait comme une mélodie.
      Et il s'ennuyait.
      Donc, quand il eu fini de s'occuper de ses revolvers, pistolet, mitraillettes et autres armes à feu, il se décida à sortir. De toute façon, le frigo commençait à se vider et Ludwig était trop occupé pour s'occuper de cela. L'albinos s'arrangea rapidement devant le miroir, tant qu'on y est, puisqu'il sort, autant s'afficher ! Il est Gilbert Beilschmidt tout de même. Puis il attrapa une simple veste rouge à la coupe sportive pour couvrir ses épaules et accompagner son jean classique et ses converses de la même couleur vive que la veste.
      Malgré la période automnale, le soleil omniprésent réchauffait l'air ambiant et pas un nuage ne venait lui voler la face, mais la brise froide effleura les joues du prussien et lui vola un frisson. Il enfonça alors son léger foulard. Gilbert s'arrêta à la supérette la plus proche pour se ravitailler en bière, chose importante. Très importante même ! C'est même la première chose à prendre, sinon pourquoi faire les courses ?!
Il prit aussi des pommes de terre et de la viande pour faire les wurst, ainsi que deux, trois autres sucreries et salés pour les jours comme aujourd'hui où il aurait le flegme, en plus des autres courses quotidiennes pour le repas à venir. Mais, pour le repas de ce soir, l'albinos eu une idée, un peu de changement ne ferait pas de mal, alors pourquoi ne pas aller chez son ami Antonio pour lui prendre quelques tapas ? Ils pourraient discuter autour d'une bière, ça faisait longtemps.
      Un petit sourire redessina ses lèvres et il tourna les talons pour passer par le quartier anglais, c'était plus rapide. Il fut interpellé par son piouf, toujours perché sur sa tête, qui piailla comme une alarme jusqu'à ce que le prussien remarque qu'il avait oublié d'acheter de quoi nourrir ses oiseaux. Gilbert rit à la réaction du poussin et fit un rapide aller-retour pour satisfaire le caprice du petit volatile, puis il repartit pour rejoindre le quartier hispanique en passant donc par le quartier anglais. S'arrêtant de temps en temps pour embêter la Garde Royale, porté par son insouciance, mais le jeu devint vite lassant alors il continua sa marche dans l'ennui le plus total.
      Voilà il sortait parce qu'il s'ennuyait mais, dehors il s'ennuyait. Sifflotant en cœur avec le dit « Gilou », il fit un nouvel arrêt en route histoire d'agrandir sa garde-robe. Bah oui ! Faut être le meilleur tout le temps donc renouveler tout le temps...
Gilbert passa devant la demeure d'Arthur. Détail auquel il n'aurait pas prêté attention, s'il n'avait pas vu un blondinet à lunettes sortir de la maison avec une moue déçue sur la face.
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MessageSujet: Re: Do you want drink a Beer?! [USA]   Do you want drink a Beer?! [USA] Icon_minitimeSam 23 Avr - 5:02

Le matin était arrivé bien trop rapidement pour notre jeune Américain, la lumière réfléchissait doucement dans les verres de ses lunettes posées sur la table de nuit. L'odeur qui lui emplissait les narines n'était pas habituelle, en effet, on était loin des hamburgers qui restait des jours de temps sur le sol ou des boissons énergisantes jonchant les étagères. Non, l'odeur était plus soigné, plus raffinée... On aurait dit du Earl Grey.

Du thé quoi. Mais Alfred ne boit pas de thé, ce n'est pas dans ses cordes, alors qu'est-ce qui donnait cette odeur à l'endroit ? Il entrouvrit ses yeux, juste pour se donner un bref aperçu de la pièce ou il était... Il n'eut qu'à voire la couverture abordant le drapeau anglais pour comprendre qu'il était surement dans de beaux draps. Il cligna un nombre incalculable de fois les yeux pour être sur de ce qu'il avait devant lui.

Il ne pouvait plus nier l’évidence, il jonchait molassement sous les draps de son ancien tuteur : Arthur Kirkland. En parlant de cette représentation anglaise…

Et oui, le pire était bel et bien arrivé : il dormait doucement à ses côtés, les joues légèrement rosés et des cernes sous les yeux. Un lendemain de veille ? Probablement. N’empêche que notre jeune Américain allait devoir se creuser les méninges pour trouver une échappatoire à cette situation.

Pas qu’il n’aime pas se retrouver ainsi, contre Angleterre, n’abordant tous les deux que leurs boxers… Mais la réaction de l’Anglais face à ce malentendu s’annonçait plutôt intense. Il prit une longue inspiration et fit de très légers mouvements pour se dégager de l’étreinte du blond. Il jouait les amants d’une nuit qui partent au lever du jour quoi ! Voyant du coin de l’œil sa chemise, sa veste et ses pantalons, il s’y précipita et les enfila rapidement. Au bout de quelques minutes, à nouveau présentable, le Jones lança un regard à Arthur. Certes, il aurait aimé profiter de cette douce caresse qu’il lui offrait, mais bon… Il fallait être bête pour penser qu’Arthur aborderait la situation avec un sourire.

Il sortit tranquillement de la pièce, marchant sur la pointe des pieds, tentant d’étouffer tout son déplaisant qui pourraient réveiller la belle aux bois dormant (Alias Angleterre). Il arriva devant l’escalier et le descendit doucement…

Tout allait bien.

Jusqu’à ce qu’Alfred marche sur l’un de ses pieds, commençant alors à débouler dans les marches, pour atterrir face première dans l’entrée. Il tenta de se relever en s’agrippant à une manche de manteau longeant une patère. Eh bien, juste pour être sympathique, le dit meuble tomba sur le jeune Américain ! Sur le sol, un porte-manteau sur le dos et une mine désespéré au visage, Alfred pensait à écrire son testament. Étrangement, il n’entendit aucun bruit venant du deuxième étage, laissant présumer qu’Arthur n’avait pas eu ouïe de cette rocambolesque aventure.

Il finit par se dégager, mais au moment où il ouvrit la porte, sa main fit glisser un objet qui éclata au sol…

Une… Tasse de thé ? Il haussa les épaules, ne prenant pas la peine de ramasser, puis entendit une ruée provenant du deuxième étage.

D’accord, parce que faire plus de bruit qu’un bulldozer ne réveille pas un Anglais, mais si une simple tasse de thé se fracasse au sol, ses sens se réveillent !? Décidément, il n’y a rien à comprendre !

S’ensuivit alors, comme vous auriez sans doute déjà pu l’imaginer, une horrible conversation. Le mot ‘’alcool’’, ‘’folie’’ et ‘’idiot’’ revenant étrangement souvent… Cela déprimait légèrement le binoclard, qui aimait bien le blondinet… Celui-ci le poussa hors de chez lui dans un élan de rage plutôt rapidement, ne laissant même pas USA s’expliquer.

’’ Ma vie…est un enfer…’’ déclara le jeune homme en passant l’entrée de l’anglais d’un air maussade. Il vit cependant une tête blanche le fixer, puis reconnut là son vieil ami Prusse ! Bien sûr qu’il n’allait pas bien, bien sûr que son moral était à zéro…Mais…

’’ Bonjour Prusse !!’’ cria-t-il en écartant les bras, un sourire tout à fait héroïque aux lèvres. Il était Alfred F. Jones…. Voir Alfred sans sourire serait aussi étrange que de voir Angleterre en afficher un quoi.
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MessageSujet: Re: Do you want drink a Beer?! [USA]   Do you want drink a Beer?! [USA] Icon_minitimeMer 2 Nov - 22:07

      Son rictus s'effaça rapidement pour un grand sourire et l'américain accourut vers Gilbert les bras grands ouvert. Il vient l'enlacer et les joues de l'albinos prirent la couleur de ses yeux. Gilbert n'était plus trop habitué à ce genre de contacts et même s'il n'aurait pas eu les bras occuper par les courses, il n'aurait surement pas répondu à l'étreinte de l'américain.
      Le prussien rit nerveusement.


      «-Ah~ Alfred, tu vas bien?» Articula-t-il en se dégageant des bras du blond.

      L'intéressé secoua positivement la tête en retournant la question à l'albinos. Ce dernier lui répondit d'un simple « Oui » orné d'un sourire dont il a le secret. L'américain lui demanda ensuite ce qu'il faisait ici alors Gilbert lui expliqua rapidement qu'il se rendait c'est Antonio pour aller boire une bière. L'américain lui offrit son plus gros sourire en lui proposant d'aller en boire une avec lui, Ah ! C'est comme demander à un aveugle s'il veut voir, ça ! Le prussien s'empressa d'accepter, bien évidemment~
      Les deux amis se dirigèrent donc vers le Pub le plus proche, dans le quartier anglais n'est pas le meilleur, mais c'est que rien.
D'ailleurs que faisait Alfred chez le punk, à onze heures du matin, décoiffé et les cernes sous les yeux, à moitié cachées derrière ses lunettes. Bon il s'en doutait mais, alors il n'y avait pas de quoi tirer une tronche pareille, quand il est sorti de la maison. Enfin bref maintenant il allait se boire une petite bière avant de rentrer pour manger.
      Ah! Parce que vous y avez cru ?
      Prusse et USA, entrèrent donc dans ce Pub. Mais imaginez deux minutes, Gilbert et Alfred qui commencent à boire, même en commençant à onze du matin. Et bien si, ils ont picolés toute la journée. On fait le tour du cadran, le verre à la main et vous pensez bien que douze heures à boire ça fait des dégâts.
      C'est pour ça que quand il ouvrit les yeux, Gilbert ne reconnut rien. Déjà ce fut difficile, car même s'il faisait sombre, un petit halo de lumière se plantait en plein dans ses yeux. L'albinos se crispa de douleur et d'agacement, ses yeux, sont corps, sa tête, tout son être le faisait souffrir atrocement et ça le gonflait. Il essaya donc de se redresser pour libérer son dos du sol peu confortable. Mais une douleur lui piqua violemment la jambe. De quoi le réveiller instantanément. Il hurla bien sûr, ne s'attendant pas à un tel choc physique et porta donc son regard sur sa jambe pour découvrir la cause de cette douleur .


      «-Qu’est- ce qu- ??!»

      Il écarquilla les yeux comme s'il venait de voir un fantôme, mais oui il avait bien une barre métallique plantée dans la cuisse. Il avait vu pire mais, pourquoi ? D'accord ça met dans un état lamentable de boire toute la journée mais, pas à ce point tout de même. Il s'empressa de regarder autour de lui. Pas de traces d'Alfred, il était seul dans le noir.
      La faible lumière lui permit d'apercevoir l'intérieur de la pièce dans laquelle il se trouvait. Il y avait des débris étalés sur le sol et les murs étaient totalement écroulés. Il commença sérieusement à se demander ce qu'il avait fait après avoir croisé l'américain. Il tiqua du sourcil, Gilbert devait aller voir ce qui se tramait ici. Il empoigna la barre qui transperçait sa jambe et en étouffant un râle de douleur il arracha l'objet de son corps avant de la jeter par la fenêtre. Il faisait nuit, une nuit sans lune, Gilbert resterai dans le noir complet pour encore combien de temps ?
      Le prussien fouilla sa poche pour en sortir un briquet et l’alluma pour s’éclairer. Il posa le Zippo sur un débris un ou moins plat et déchira la manche de son jean pour faire un garrot à sa jambe mais, après avoir essayé de se lever il confirme son doute, sa jambe est fracturée.


      «-Tsss, Ludwig va encore me passer un savon si je rentre dans cet état~»

      Oui, bizarrement, il ne s'inquiétait pas plus que ça. Après toutes les guerres qu'il avait essuyées, que pouvait-il arriver de pire aujourd'hui ? Il se leva et tituba jusqu'à la porte la plus proche. Il regarda les alentours, du moins jusqu'où la flamme de son briquet lui permettait de voir, rien. Il s'avança donc encore, sortant de la pièce pour constater de tout le bâtiment était en ruine. Décidément, qu'est-ce qu'il foutait là ? Et aucune trace de Alfred, il se risqua à l'appelle d'un murmure, ça résonnait donc il l'entendrait, mais rien, il était peut-être dans un pire état que lui. Gilbert se fit une note à lui-même ; Ne plus jamais prendre une cuite avec l'américain. Sachant quand même au fond de lui qu'ils recommenceraient souvent.
      Un craquement attira l'attention de l'albinos, il se retourna mais, ne voyait rien. Gilbert mit cela sur le compte de la douleur qui lui cisaillait le crâne depuis son réveil et lui faisait entendre des choses. Il continua à avancer dans le noir en jetant un coup d'œil dans toutes les pièces pour tenter d'apercevoir son compagnon de beuveries. Un nouveau craquement du fort lui fit sortir son arme, car oui Gilbert ne se sépare jamais de son flingue et le pointe maintenant entre deux yeux habités par une couleur azure et surmontés par une paire de lunettes.
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MessageSujet: Re: Do you want drink a Beer?! [USA]   Do you want drink a Beer?! [USA] Icon_minitimeSam 14 Jan - 15:20

Oh, alors il allait boire un coup avec l'Espagnol ? Manquer une telle occasion était quelque chose qui lui semblait totalement impossible. Alors, en s'incrustant légèrement dans la beuverie, l'Américain se retrouva dans un pub du quartier anglais. Certes, la nourriture est horriblement dégoûtante, mais leur alcool est un délice ! Alors les heures passaient à travers les verres, les rires et les blagues. Les moments en compagnie de l'albinos étaient toujours on ne peut plus plaisantes.

Ils passèrent...4 heures ? 6 ? 12 ? Ne demandez pas à Alfred, il n'en a sérieusement aucune idée. En ce moment, la seule chose qu'il avait, c'était mal au crâne...Et un peu aux lèvres plus il se réveillait.

Il n'avait pas ses lunettes sur le nez, alors question visibilité, on atteignait le fond du baril. Il tenta tout de même de vérifier s'il était dans un lieu familier. Après quelques secondes, il put constater que non, que cette espèce de chambre à l'odeur et à la déco suspecte ne lui disait rien du tout.

La peinture décapait tranquillement des surfaces planes, laissant découvrir des murs de bétons grugés par les années. Il n'en voyait que les basiques contours, ce qui ne le laissait pas s'imaginer le reste de la pièce, alors il commença à chercher ses lunettes d'une main.

-Aie...mais qu'est-ce qu'on a fait pour finir comme ç-...........

Il interromput lui-même son monologue mental (oui quand même, il parle pas tout seul) lorsque ses doigts entrelacèrent une...étrange texture. Cette texture lui était trop familière, c'était quelque chose qu'il avait l'occasion de toucher à tous les jours. Mais dans cette texture, il sentait aussi ses lunettes, alors il se dépêcha de remonter l'étrange forme familière sur ses jambes et de remettre ses lunettes.

Mais c'est lorsqu'il vit a travers les glaces de sa monture l'entourage auquel il avait droit qu'il sentit son cœur manquer un battement. Certes, il avait remarqué la dégradation avancée de la place, mais le sang qui pourrissait sur les murs, les membres de chair ayant presque fusionné avec la pierre, les matières...indescriptibles qui jonchaient le sol d'énormes tâches foncé...Dégoutant.

Mais lorsqu'il descendit sa belle paire de yeux bleus sur ses jambes, il ne put s'empêcher d'avoir un haut le cœur et de vomir ce qu'il avait ingurgité la veille vers sa droite. Cette forme si familière était une main, une main en décomposition...Une partie d'un humain.

il tenta de se relever en retenant un autre vomissement, puisque lorsqu'il avait lancé la main au loin, certains doigts s'étaient tout simplement détachés. Alors il tenta de se lever, mais remarqua rapidement une chose... Oui, tous ses membres étaient en parfait état, ou du moins, le mieux possible dans cette situation, mais...Ses lèvres ?

-Hum ? Hu-huummm !!! Hmmmmm !!

Malgré tous ses efforts, ses lèvres ne se décollaient pas. Il commençait même a se blesser plus que s'aider en tentant aussi désespérément d'ouvrir la bouche. Il passa sa main droite sur ses lèvres et recommença à paniquer en sentant ce qui semblait bel et bien être des points de sutures. Pourquoi ? Comment ? Qui ?

Oh...En parlant de ''Qui''...Il est où Prusse ? Alors en oubliant légèrement ses problèmes, il se dirigea vers la porte de la cellule en tâtant d'une main ses hanches. Bien, son Beretta m9 était toujours la. Quoi, à force de vivre avec une arme constamment sur soi, ça crée un sentiment de protection à la longue.

Il erra dans les corridors quelques minutes, essayant de se rappeler de quelques endroits qu'il pourrait qualifier de ''checkpoints''. Son cœur battait la chamade, mais il ne pouvait pas y faire grand chose. En fait, il était très près de faire une syncope, se retournant à tous les bruits un tant soit peu suspecst, ne pouvant cependant même pas crier.

Imaginez-vous bien...Alfred ? Qui ne peut pas parler ? C'est un enfer pour lui !

Alors qu'il avançait dans ce qui ressemblait a un... hôpital ? une prison ? un manoir ? peu importe, c'est grand... Il finit par voir Gilbert. Il essaya de soupirer de bonheur, sans succès, puis approcha tranquillement de son ami. Oui, il aurait bien voulu lui dire ''HEY GIL, VIEUX, JE SUIS ICI !'' mais dans les circonstances, ça lui était impossible.

Et bien peut-être qu'il aurait dû, puisque 3 secondes ne se sont pas écoulées qu'il avait le canon pointé entre les deux yeux. Il aurait bien voulu faire un cri de peur, mais encore, impossible. Il sourit du mieux qu'il le pouvait, les fils de métal lui restreignant quelques mouvements, puis poussa le flingue de son visage...

Il avait tellement de questions à poser, mais même s'il avait pu les demander...Est-ce que le Prussien avait vraiment les réponses ?
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MessageSujet: Re: Do you want drink a Beer?! [USA]   Do you want drink a Beer?! [USA] Icon_minitimeMer 18 Jan - 19:01

      Putain mais quelle idée stupide de venir se coller dans le dos du prussien, alors qu’on est dans une maison inconnue, à une date et heure inconnue et la nuit qui plus est !
      Gilbert resta quelque instant à fixer le blond droit dans les yeux, le pointait du bout de son canon vers son front encrassé, les sourcils froncés et la détermination de son regard contrastaient avec l'étonnement de celui de l'américain, mais ils étaient habités par la même peur.
      L'albinos soupira longuement de soulagement et baissa son arme, ré-enclenchant la sécurité, mais garda son arme à la main. Mais il la rangea finalement pour passer sa main libre sur son visage histoire détendre son expression et en relevant la tête, il dégage quelques secondes les cheveux qui tombaient sur front en passant rapidement la main dans ses cheveux immaculé.
      Il regarda Alfred, légèrement énervé.


      «-Putain mais merde Alfred tu m’as foutu une de ces peurs. Merde… Chuchota-t-il
      automatiquement
»

      Il s'étonna un instant que le blond ne lui ait pas répondu, avant de remarquer le grillage qui couvrait ses lèvres. Ce expliquait donc pour ce mec aussi braillard n'avait pas hurlé son nom pour arriver discrètement dans son dos.
      Il se risqua à effleurer légèrement le métal veillant à ne pas lui faire mal.


      «-Mon pauv’ vieux, qui a bien pu te faire ça ?»

      Gilbert chuchotait machinalement comme s’il ne voulait pas qu’on les entende, même s’il étaient visiblement seuls entre ces murs et bien sûr il se doutait bien que l’américain ne pourrait aucunement répondre à sa question.
      Aussitôt le prussien fouilla ses poches, espérant trouver quelque chose qui pourrait libérer son ami d'une manière ou autre, mais qui éviterait de lui arracher les lèvres. Il sortit quelques bidules sans importance et un petit couteau suisse n'y n'abritait en rien quelque chose capable de couper des fils aussi épais.
      Alfred semblait le supplier du regard et Prusse s’imagina la seule solution peut-être… mais…


      «-Écoute Alfred on va chercher un truc histoire de t’enlever ça au plus vite. Au pire j’ai une idée, mais ça
      risque de faire mal…
»

      Le blond ne se manifesta pas face aux paroles du prussien qui lui tourna le dos et entra dans la pièce d’où il venait avec sa petite source de lumière et inspecta le sol couvert de sang pour le moindre le plus proche possible d’une pince coupant ou quelque chose du même type. Mais rien ici.
      Il se retourna et rejoignit Alfred qui l’attendait dans le couloir et regardait autour d’eux, inquiet. Gilbert lui tapota l’épaule et il lui fit signe de le suivre. Ce dernier s’avança vers l’autre mur du couloir pour s’y appuyer. Chose bien difficile puisqu’il manqua de tomber en découvrant qu’il n’y avait aucun mur mais seulement un garde-corps à moitié fracassé.
      Alfred poussa un léger bruit de peur, autant qu'il le pouvait. L'albinos s'énerva et donna un léger coup de pied dans la barrière de métal, léger, car sa douleur le rappela à l'ordre tandis qu'un morceau du garde-corps et quelque débris de placo et de béton alla s'écraser en bas dans un bruit monstrueux.
      Après quelques grognements de mécontentement et de douleur et un soupir de soulagement de la part du blond, il revint vers le mur, le vrai, pour s'aider à marcher et s'avança donc dans le couloir sombre, suivi de près par l'amerloque qui gardait une main rassurée sur sa poche. Il devait sûrement porter une arme lui aussi.
      Les deux arrivèrent à la porte suivante, l'albinos y entra et la fouilla comme la précédente après avoir demandé à Alfred de rester dehors pour surveiller les alentours bien que sombres. Et dans la pièce toujours rien. Il ressortit et ils firent ainsi toutes les pièces de l'étage et rien si ce n'est des débris toujours et à quelques horribles occasion des restes humains et animales.
      L'albinos et le blond cherchèrent des escaliers, en vain. Ils s'assirent sur des débris ou à même le sol, au bout du couloir. Gilbert fouilla une dernière fois ses poches, comme si une solution allait apparaitre comme par magie. Il soupira et regarda l'américain il le fixait d'un air inquiet, l'albinos se rapprocha de son ami pour examiner de plus près les sutures de métal et essaya de les déformer en faisant attention aux lèvres du blond. C'était trop épais pour de l'étain donc difficile à faire fondre comme il l'avait prévu à la base en faisant chauffer une pierre avec son briquet qu'il aurait posé contre le métal afin de le faire fondre et ainsi permettre de le retirer facilement. Mais cela ressemblait plutôt à du fils pour barbelés.
      Un éclair de folie traversa l'esprit du prussien et il déforma l'un des points autant qu'il pur pour qu'il se démarque des autres liens .


      «-Écoute Alfred faut que tu me fasses confiance, lève-toi !»

      Il le dressa sur ses jambes sans que Alfred semble comprendre pourquoi puisqu’il regarda le prussien s’éloigner avec un air interrogateur.
      Ce dernier se stoppa et se retourna vers le blond.


      «-Regarde droit devant toi Alfred surveille s’il y a rien ni personne qui approche s’il te plait.»

      Le prussien sortit son S&W 1911 et le pointa vers un américain apeuré.

Spoiler:
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