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 Mes plus sincères condoléances [PV Libre]

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MessageSujet: Mes plus sincères condoléances [PV Libre]   Mes plus sincères condoléances [PV Libre] Icon_minitimeMar 28 Fév - 0:57

Comment en était –on arrivés là ? Comment un homme seul pouvait faire autant de victimes en une seule journée ? Et surtout pourquoi ? Au nom d’idéaux sans raisons. C’était des gamins, juste des enfants qui avaient la vie devant eux, des enfants qui n’avaient rien fait de mal, qui voulait juste profiter de leur été. Ils étaient arrivés vivants et heureux sur Utøya, ils repartaient morts.

Aleksander soupira en regardant par la fenêtre, il portait encore les traces de cette tragédie sur son corps, on voyait son air fatigué, on voyait qu’il se déplaçait plus lentement qu’auparavant, Il était moins incisif avec Danemark, il se faisait plus protecteur envers ses frères, il se crispait au moindre bruit rappelant le bruit d’une explosion ou d’un flingue. A la dernière réunion mondiale, il avait d’ailleurs failli transformer Suisse en statue quand ce dernier avait armé son flingue pour éloigner Corée du Sud de sa petite sœur.

Aleksander restait dans le salon du palais royal, de là il pouvait voir la cathédrale d’Oslo et le parvis envahi par les milliers de roses apportés par les norvégiens en hommage, en signe de soutien. Il était fier d’eux… Malgré ce qui c’était passé ils ne flanchaient pas. Oui il se relèverait… Après quelque temps il irait mieux, il resterait une nation multiculturelle, la Norvège ne sombrerait pas dans la chasse aux sorcières, non elle resterait ouverte aux autres cultures, elle resterait tolérante envers les autres. Oui, il avait survécu à bien pire, il survivrait à cela.

Il jeta un coup d’œil sur l’horloge, il n’était que 13 heures 35. Il savait qu’il passera encore sa journée à ne rien faire d’autre que regarder la cathédrale et les norvégiens venir déposer leurs roses avec des petits cadeaux pour montrer leur soutien aux familles endeuillées.

Il en revenait à sa question première. Pourquoi cet homme avait-il fait cela ? Pourquoi des jeunes gens innocents ? Pourquoi pourquoi pourquoi….des tonnes de pourquoi, de comment tournaient en boucle dans son esprit. Et ses questions resteraient sans réponses. Anders Behring Breivik écoperait de 21 ans d’emprisonnement maximum… mais le système judiciaire norvégien ne le laisserait pas s’en sortir comme cela. Il allait faire en sorte que cet homme écope de plusieurs peines de prison qui feront qu’il ne sortira jamais de prison.

Aleksander poussa un nouveau soupir. Il posa sa tête dans ses bras qu’il avait croisés sur la table du salon dans lequel il se trouvait. Après cette tragédie les communiqués de condoléances avaient afflué, même de pays avec lesquels la Norvège n’avait pas de contrat. Cela lui renvoyait en pleine figure qu’il n’avait pas été capable de protéger ces jeunes gens. Il n’avait jamais eu la moindre idée de ce qui aurait pu arriver, il le savait mais il ne pouvait empêcher la culpabilité de l’envahir. Il ne le montrait pas, mais elle le rongeait.

Il finit par entendre du bruit provenant du hall. Si c’était encore le danois hyperactif venu lui proposer d’aller se prendre un cuite pour oublier ses problèmes il l’enverrait dire bonjour à la Lune en moins de temps qu’il n’en fallait à Preussen pour vider une pinte de bière ou à Frankrike pour énerver England. Il n’avait vraiment aucune envie de prendre une cuite, ses dirigeants avaient besoin qu’il soit lucide et non avec une gueule de bois à ne plus savoir son prénom ni ce qu’il faisait la veille au soir. Il arrangea sa tenue, qui se composait d’une chemise bleue pâle et d’un pantalon noir. Ses cheveux étaient coiffés comme à son habitude, c'est-à-dire le côté gauche retenu par sa barrette en forme de croix. Il espérait que ce n’était pas non plus Finlande venu lui proposer de sa nourriture locale… Si c’était cela la nourriture irait nourrir les ficus du salon, mais Aleksander n’était même pas sûr qu’ils survivent.

Il finit par arriver dans le hall où un majordome tentait de faire baisser le ton de l’invité surprise. Aleksander soupira. Il n'était pas d'humeur à supporter la pitié ou toute autre compassion. Il voulait qu'on le laisse tranquille si c'était pour lui dire des phrases bateaux du genre "ça va passer" ou "Tu verras tu oublieras". Sauf qu'il ne voulait pas oublier, il voulait se souvenir, de toute façon il se souviendrait pendant toute son existence de ce 22 juillet.



Dernière édition par Norvège le Jeu 1 Mar - 2:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Mes plus sincères condoléances [PV Libre]   Mes plus sincères condoléances [PV Libre] Icon_minitimeMer 29 Fév - 23:51

    A peine le ciel nordique avait été nettoyé des dernières traces de cendres islandaises, que de nouveau, une odeur de souffre planait dans l’air du Nord. Et ce n’était pas sa faute, cette fois. Horrifié quand il avait entendu la nouvelle, Nataniel avait lâché son téléphone, qui s’était écrasé dans un bruit sourd sur le tapis. Le temps de réaliser que son smartphone était fendu, il s’était jeté sur le fixe, composant le numéro personnel de son frère. Tonalité, boîte vocale. Joie. Ou comment inquiéter un islandais vite et bien.

    Une grimace tordant ses lèvres, il avait empoigné sa veste et avait roulé jusqu’à Keflavik, réclamant à embarquer sur le premier vol pour Oslo. Ca avait ses avantages, le statut de Nation. Tout ça pour dire qu’il s’était bougé les fesses, laissant Puffin surveiller sa maison de bois, pour aller voir son grand frère. Noregur n’avait peut-être pas besoin de lui, petit être faible et inutile qu’il était, mais Noregur avait toujours été là pour lui, alors Nataniel le soutiendrait, quoi qu’il arrive.

    C’est un norvégien effondré qu’il avait trouvé ce jour-là. Chamboulé, il ne l’avait pas lâché de la journée, se crispant comme pas possible et s’emportant en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire. Son grand frère dans un état pareil, c’était pas commun à voir, et Nataniel n’aimait pas ça, pas du tout. Pour lui, Noregur, c’était un roc, un pilier sur lequel il pouvait s’appuyer sans crainte, à lui tout seul, il représentait un havre de paix. L’islandais se sentait bien, quand il était en déplacement chez son frère. Il ne lui avouerait jamais, mais son cœur était en Norvège.

    Il n’avait pas pu rester indéfiniment à ses côtés, alors, avec une boule au ventre, il avait pris le chemin inverse, retournant s’occuper de son pays encore fumant. Il n’harcela pas Noregur au téléphone, il savait que le norvégien n’était pas loquace, et lui non plus de toute façon. Il prit de ses nouvelles comme s’il ne s’était rien passé, lui envoyant un message de temps à autres. C’était un peu leur façon de se rappeler l’un à l’autre qu’ils existaient, et Nataniel n’en fit pas plus que d’habitude. Il ne savait pas faire plus.

    Nataniel vaquait à ses occupations ce jour-là, ne se formalisait pas plus que ça du silence inhabituel de son frère. Une fois par semaine qu’ils s’envoyaient quelque chose, et là, depuis plus de deux semaines, rien, que dalle, nada. L’islandais était occupé de son côté et n’y avait pas fait attention. C’est en s’accordant sa pause de midi, allumant la télé sur la chaîne d’informations islandaise, qu’il s’en était rendu compte. Aujourd’hui aurait lieu la cérémonie commémorative de la tragédie du 22 juillet. Noregur avait dû être occupé à la préparer, la superviser, et ça expliquait le manque de nouvelles.

    L’islandais n’avait pas hésité longtemps et avait enfilé ses bottes direction l’aéroport international de Keflavik, où il avait l’impression de passer beaucoup de temps, à force. Atterrissant à Oslo, il avait marché longuement, n’ayant pas envie de dépenser des milles et des cents pour un taxi. Et la marche, c’est bon pour la santé.

    Mais le palais royal et l’aéroport, c’était pas la porte à côté. Nataniel était exténué quand il se présenta sur le perron, déclinant son identité d’une voix saccadée, essayant de reprendre une respiration et un maintien corrects. Les gardes lui ouvrirent la porte, habitués à ce mioche aux cheveux grisonnants qui venait souvent sans prévenir. Enfin, lui ne passait pas par la fenêtre pour entrer comme un certain norvégien. Norvégien qui, d’après le majordome guindé qui lui bloqua le passage à l’étage, n’était manifestement pas en état de recevoir qui que ce soit. Nataniel gonfla les joues. Déjà éreinté par son voyage, il n’était pas d’humeur à être poli et à parlementer avec un homme déguisé en pingouin.

    « Qui que ce soit j’m’en fiche des qui que ce soit ! Je veux voir mon frère ! Maintenant ! » braillait-il, les bras croisés

    Non monsieur Norge n’est pas disponible nia nia nia… Oh où sont les morues congelées quand on en a besoin hein ? Nataniel lui mettrait bien dans le nez, là, tout de suite, histoire d’être tranquille.

    « JE. VEUX. VOIR. MON. FRER- »

    Et il se tut immédiatement quand il aperçut Noregur sur le pas de la porte, manifestement attiré par le boucan que faisait l’islandais à fleur de peau. Il avait faillit être surpris à utiliser cette expression qu’il détestait tant. Non Noregur, tu as rêvé, personne n’a dit le mot « frère », c’est une illusion. En attendant Nataniel avait royalement snobé le majordome pour se planter devant son frère aîné.

    « Halló Noregur ! Il ne voulait pas me laisser passer, ton domestique là… » fit-il en grinçant des dents, un regard noir en direction du pauvre employé qui ne faisait que son boulot
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MessageSujet: Re: Mes plus sincères condoléances [PV Libre]   Mes plus sincères condoléances [PV Libre] Icon_minitimeLun 30 Juil - 14:31

Cela le surprit de voir Ice chez lui. Quoique, il avait du s'inquiéter un peu de ne pas recevoir de nouvelles de sa part. Mais avec la cérémonie et les procès il n'avait pas eu le temps de donner des nouvelles.

Cela lui fit plaisir. Que Nataniel, qu'il savait un peu occupé, ait pris le temps de venir le voir. Il se souvenait du soutient qu'il lui avait apporté lors de la tragédie. Des lettres de soutient il en avait reçu plein mais le soutient de ses frères et sœurs avaient été ce qui lui avait fait le plus de bien. Parce qu'ils étaient presque tous venus le voir.

D'un signe il fit prendre congé a son majordome qui semblait avoir vécu l'humiliation la plus totale. Pourtant il connaissait Nat vu que ce dernier venait ici comme bon lui semblait. Après tout, il était encore son petit frère, il n'allait pas lui interdire les visites surprises sous prétexte que le majordome du palais en faisait des crises d'apoplexie.

- Beklager Nat, il est à cran avec tout ce qu'il se passe

En présence de son frère le norvégien devenait plus loquace que d'habitude. Bon il n'atteignait pas le niveau finnois ni même danois mais il parlait un petit peu plus que d'habitude, comme si Nataniel, de par sa présence, ouvrait une porte qui libérait un peu le norvégien de sa froideur habituelle.

- Viens, nous serons plus à l'aise dans le salon, fit le norvégien en emmenant son petit frère en direction d'un petit salon, celui là même où il était en train de regarder la cathédrale d'Oslo.

Il laissa son petit frère s'installer avant d'aller sonner un domestique. L'employée apparue rapidement par une pote dérobée et s'inclina légèrement devant les deux Avatars.

- Veuillez apportez du café ici
- Ja Herr Eriksen

L'employée disparut et Aleks alla s'installer a côté de Nataniel, en silence. Il s'assit, la mine grave et sombre après que les clochers de la Cathédrale soient brièvement entré dans son champs de vision, lui rappelant que si Nataniel était là c'était parce qu'il avait du sentir que sa présence ne serait pas de trop auprès de son frère.

Mais il voulait que cet événement lui sorte un peu de la tête. Il aurait bien le temps d'y penser quand il devra se rendre a la Cathédrale. Son frère avait dans le regard une lueur qui lui disait qu'il s'inquiétait pour lui. Il s'en voulait un peu pour cela, après tout c'était à lui de s'inquiétait pour son petit frère et pas l'inverse.

- Tu...Tu a eu des nouvelles de Féroé? Ou de Groenland?

Après tout, ils étaient frères et sœurs, même s'ils ne l'étaient pas de sang. Il était donc normal qu'ils se côtoient encore...Non?

Avant que Nataniel n'ait pu répondre, la domestique revint avec un plateau sur lequel se trouvait une cafetière en argent avec deux tasses en porcelaines finement décorée. Aleksander la remercia avant de la congédier, ignorant le regard appréciateur qu'elle posait sur lui. Après tout, il était avec le danois donc le reste il s'en fichait mais ça apparemment c'était occulté par la domestique qui ne se gênait pas pour le dévorer du regard avant de partir.

- Tiens, fit le norvégien après avoir servi deux tasses de café et en tendre une a son frère
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MessageSujet: Re: Mes plus sincères condoléances [PV Libre]   Mes plus sincères condoléances [PV Libre] Icon_minitimeSam 4 Aoû - 14:26

Dire que Nataniel était énervé était un joli euphémisme. Il était carrément à crans. L’autre là l’enquiquinait. Bordel de dieu, c’était pas comme si c’était la première fois qu’il venait à l’improviste. Comme s’il était pas le bienvenu, peut-être. C’était compréhensible. C’était pas un jour lambda où il venait prendre le café comme ça. Non. Et justement. C’était pour ça qu’il était là. Pour pas laisser tout seul l’être de glace qui lui servait de grand frère. De glace. C’était le mot. Enfin. Nataniel, il le voyait plus comme un esquimau, vous savez, les glaces vanille dans le congélo qu’on sert aux gamins et qu’ils en foutent partout. Dur à l’extérieur, un peu moins à l’intérieur. Voilà. Mais ça, c’est parce qu’en 1200 ans, il avait appris à connaître le dit esquimau.

Il resta au côté de son frère. Il aurait quelques siècles de moins il aurait tiré la langue comme un gamin à cet abruti qui voulait le laisser sur le pas de la porte. Non mais. On n’a pas idée, vraiment. Bref. Il suivit le norvégien, toujours aussi bavard, dans son salon. Il connaissait le chemin par cœur, à force, tout était resté pareil. Immuable endroit qu’il avait vu et revu plus que de raison. Il ne dit rien, laissant le norvégien demander du café. Ca lui ferait pas de mal, du café, après le voyage en catastrophe genre « Bougez-vous je paaaaaars ! ».

Nataniel fixait son frère. Il avait l’air bien perturbé, étonnant. Lui qui était habitué à une véritable statue de pierre se trouvait face à la mine du mec qui s’en fait. Il ne le voyait que rarement partir dans ce genre d’état. S’énerver, ça il faisait, souvent, surtout quand il s’agissait de certaines fréquentations orientales. Mais basta, là n’était pas le sujet. Il n’avait même pas le temps d’ouvrir le bec pour répondre à la question posée que déjà une donzelle ramenait le café. Et quelle donzelle. Nataniel soupira. La politesse voudrait qu’on reluque pas son frère dans un moment manifestement difficile, hein. Quoi Nataniel s’agaçait pour rien ? Même pas. Faut juste pas veiller à pousser mémé dans les orties. Et on noie son soupir dans le café, hop.

« Þakka þér, Nore. » fit-il avant d’ingurgiter une longue gorgée de café.

Il resta silencieux le temps de savourer le breuvage et de souffler un peu. Il était fatigué, mais il n’avait pas envie de se plaindre dans un moment pareil. Il sait que lui ça l’aurait soulé qu’on vienne râler après les avions un jour de commémoration. Pas qu’il soit très protocolaire, mais quand même. Il finit par poser sa tasse à moitié vide sur ses genoux et à enlever son fin gilet de coton. Il l’avait enfilé en partant de Keflavik, et l’avait regretté quand il avait eu la bonne idée de ne pas prendre de taxi ni même le train direct vers Oslo S. Oui attendre un quart d’heure sur le quai c’est bien plus chiant que de se taper la cambrousse à pieds, évidemment !

« Non. Pas tellement. J’ai… Pas eu l’occasion de les voir en réunion, vraiment. Enfin, Thalia a encore des problèmes de fonte des glaces, quoi. Fé’, je sais pas. J’ai. Plus de nouvelles de Solveig et d’Anders que d’eux, c’est dire. »

Faut dire que ces derniers temps, l’islandais se concentrait sur ses problèmes personnels. Aussi bien ceux touchants son pays que ceux se rapportant à sa vie privée. Et c’était vrai qu’en dehors de ça, il ne pensait pas à passer un coup de fil aux gens. Mais il en recevait pas non plus, des coups de fil. Considération nordique. On repassera.
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