Nous sommes le monde.
 
Le Deal du moment : -20%
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, ...
Voir le deal
399 €

Partagez | 
 

 1194 - « Svalbardi fundinn » - Au gré des vents du Nord. [ PV Svalbard ]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous


1194 - « Svalbardi fundinn » - Au gré des vents du Nord. [ PV Svalbard ] Vide
MessageSujet: 1194 - « Svalbardi fundinn » - Au gré des vents du Nord. [ PV Svalbard ]   1194 - « Svalbardi fundinn » - Au gré des vents du Nord. [ PV Svalbard ] Icon_minitimeSam 3 Nov - 21:13

1194. "Það er kalt, mjög kalt, gerði landfall í morgun. Engin merki um líf. Við munum kanna."

Traduction:

Nataníel regarda par-dessus l’épaule de l’homme chargé de rapporter sur papier – enfin, sur peau de mouton – leurs voyages. Ils avaient en effet accosté le matin même sur une terre qu’ils pensaient inconnue. Ils n’avaient pas été dans cette direction, après avoir foulé du pied le Groenland, le Vinland, l’Helluland et le Markland. Quatre longs jours de voile avaient été nécessaires pour arriver jusque là, mais c’était pas comme s’ils n’y étaient pas habitués.

Le campement avait vite été installé, on ne savait pas encore si on allait y rester longtemps, y implanter fermes et colonies comme au Groenland, alors on faisait attention. Pas trop de têtes de bétail, pas huit tonnes de matériaux, on ne savait rien de cet endroit, on ne savait même pas qu’il y avait quelque chose là. Dans le doute, on avait pas déplacé toute la ferme depuis l’Islande. Par contre, ils ne le savaient pas, la bande de d'anciens vikings là, mais ils avaient carrément déplacé l’Islande. Un comble n’est-ce pas ? Mais Nataníel était comme ses habitants, il avait soif d’aventures et de découvertes, la mer l’appelait à grands cris et l’inconnu lui tendait ses bras, l’attirant inexorablement.

C’est pas l’homme qui prend la mer, c’est la mer qui prend l’homme.


Enfin, homme. Nataníel c’était encore un bébé nation, à ce stade. Fondée quatre siècles auparavant, l’Islande était toute jeune, comme nation. Donc Nataníel, c’était un petit bout d’homme, l’air d’avoir douze piges tout au plus. Suffisamment pour se glisser ni vu ni connu dans un bateau et pour se rendre un minimum utile, avec les autres garçons du village dont était originaire cet équipage. Et personne ne s’était posé la question à savoir qui était ce gamin aux cheveux gris qui les suivait sans aucun lien apparent avec les autres. Se fondre dans la masse pour pouvoir gagner son ticket sur l’océan, toujours utile.

Maintenant que le campement était installé, les têtes de bétail attachées et que le copiste s’amusait avec sa peau de mouton, Nataníel trépignait sur place. Il voulait être dans les premiers à explorer, et il n’avait pas froid aux yeux, c’était plus de l’inconscience que du courage, à vrai dire. Et puis il avait embarqué avec lui son macareux, un macareux particulier puisque, comme lui, âgé de quatre siècles, alors qu’un macareux commun ne vit que vingt ans maximum. Affectueusement nommé « Lundi », parce que l’islandais n’avait aucune imagination. Et non, pas en français dans le texte, « Lundi » n’est pas le premier jour de la semaine mais bien le mot pour désigner un macareux du type de celui qui plus tard sera rebaptisé « Mr Puffin » pour se la jouer anglophone. Passons.

Armé d’une lance et de son macareux, Nataníel partit en exploration tout seul, estimant qu’il était assez expérimenté pour se passer d’une surveillance de marins sur le retour. Puis c’est pas trois cailloux gelés qui allaient lui faire peur. Et s’il tombait sur un peuple autochtone, ce serait retour à la case départ chercher les potos norrois et hop on colonise. Simple, n’est-ce pas ?

Sur le papier, oui. En vrai c’était pas aussi simple que ça. Faut dire que le terrain était manifestement pas fait pour les randonneurs, en plus le froid lui mordait le visage, les mains, enfin chaque centimètre carré de peau laissée à l’air libre. Il resserra la cape épaisse de fourrure sur ses épaules et avança plus lentement, faisant attention à ne pas se perdre dans les remous de vent et de glace, c’est que tout se ressemblait et il valait mieux pour lui qu’il ne se perde pas, quand même.

Pas âme qui vive, personne, et son macareux sur l’épaule qui commençait à râler que c’était pas drôle, parce que y’avait manifestement rien à grailler pour lui. Gouverné par son estomac, l’animal. C’est pas comme si c’était pas normal à vrai dire. Lance brandie, Nataníel se laissa glisser à bas d’un monticule de rochers épars, s’écorchant les mains au passage, mais il ne le remarqua pas, soufflé par l’étendue de glace surplombée de reliefs impressionnants au loin. Ce n’était pas un spectacle qu’on voyait tous les jours.

Hors RP:


Dernière édition par Islande le Ven 4 Jan - 16:39, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Svalbard
Chambre forte mondiale
Svalbard


1194 - « Svalbardi fundinn » - Au gré des vents du Nord. [ PV Svalbard ] Vide
MessageSujet: Re: 1194 - « Svalbardi fundinn » - Au gré des vents du Nord. [ PV Svalbard ]   1194 - « Svalbardi fundinn » - Au gré des vents du Nord. [ PV Svalbard ] Icon_minitimeMer 2 Jan - 17:14


La petite fille se courrait dans la neige, vers la cote, elle avait aperçu quelque chose: de la fumée.

Et, pas de fumée sans feu non?

C'était le début de l'été, la neige recouvrait encore la terre gelée. La cote était visible, entre les blocs de glace tardifs il y avait quelque chose qu'elle n'avait jamais vu d'aussi près, un truc marron qui flottait. Elle en avait déjà vu au loin avec leurs grandes voiles certains passaient mais aucun ne s’arrêtait. Que pouvait contenir ces espèces de machins en bois et surtout comment pouvaient ils en avoir autant? Au cours de sa courte vie le seul bois qu'elle avait vu c'était quelques morceaux de bois flotté que les courants avaient rejetés sur ses cotes mais c'était extrêmement rare, comment les habitants de cette chose avaient pu en avoir autant?

La curiosité l'emporta sur sa prudence naturelle, elle se demandait si il y avait des êtres comme elle, qui venaient pour la voir.
Pas d'ours en vue? Paaaarfait. Elle s'enroula dans sa cape blanche, celle qu'elle avait fait avec justement de la peau d'ours, en temps normal elle s'habillait avec du lapin et fuyait les ours qui bien sur étaient trop dangereux pour elle mais un jour la blondinette en avait trouvé un mort. Oh bien sur c'est pas très charmant comme spectacle mais d'un autre coté, quelle occasion inespérée! Cette longue cape la couvrait entièrement, un camouflage plus ou moins crédible dans cette étendue immaculé et elle s'approcha encore du camp. Elle voyait des humains, des gens en train de s'installer. La jeune fille mourrait d'envie de venir leur dire bonjour mais rien ne lui indiquait qu'ils étaient digne de confiance...

Soudain, un garçon sorti de camps, il était plus jeune que les autres mais tout de même plus grand qu'elle. Il paraissait différent des autres, lui inspirant confiance... Elle attendit qu'il s’éloigne un peu du camps pour se rapprocher de lui.

La neige croustillait sous ses pas, il devait l'avoir entendue, maintenant il va se retourner...
Raffermissant sa prise sur son caillou *pas droit d'rire ça fait mal un caillou* elle le regarda, prête à fuir en cas de problème.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous


1194 - « Svalbardi fundinn » - Au gré des vents du Nord. [ PV Svalbard ] Vide
MessageSujet: Re: 1194 - « Svalbardi fundinn » - Au gré des vents du Nord. [ PV Svalbard ]   1194 - « Svalbardi fundinn » - Au gré des vents du Nord. [ PV Svalbard ] Icon_minitimeVen 4 Jan - 17:15

« Atchi ! »

Et hop, voilà qu’il choppait froid. Ces paysages de glaces comportaient un désavantage certain : le climat qui allait avec. Mais Nataníel y était plutôt habitué, en Islande aussi les hivers étaient rudes. Quoi que, là, on était en été, plus ou moins, le concept de saison lui échappait, il savait juste qu’on avait déjà passé la Saint-Jean. Il se frotta les mains, la peau rougie par le froid. Lundi voletait en avant, pas gêné par les températures arctiques. Il posa son pied recouvert d’un cuir de mouton, bien moins résistant que les kamiks des inuits du Groenland (et quand même mieux que les Chaussurus Conversus portées par l’éminent Roranicus), dans la neige qui recouvrait tout, s’éloignant un peu des rochers saillants qui arrachaient les mains.

Soudain, un bruit attira son attention, enfin, il attira surtout l’attention de Lundi, qui se reposa sur son épaule, le bec tourné dans la direction opposée. Nataníel se retourna alors, lance brandie, prêt à brailler où à se battre comme il aimait le faire. Il plissa les yeux, pas sûr de ce qu’il voyait. Ca ressemblait à un petit monticule de neige. Une petite congère qui avait des yeux, des yeux bleus qui le fixaient en silence. Et des cheveux blonds, longs, plus que les siens, coupés au niveau du cou et planqués sous un bonnet de laine épaisse. A mieux y regarder, ce n’était pas une congère, la chose semblait recouverte d’une fourrure blanche, qui avait trompé l’œil de l’islandais. Il en tira la conclusion la plus logique possible.

C’était une créature mythique, mi-ours mi-cheval-humain, qui régnait certainement sur cette partie du monde.

Nataníel resta là, à fixer la créature, sa main alla trouver son pendentif, une croix d’argent sale, symbole de sa pas si récente conversion au christianisme. Il la serra dans sa paume, imprimant le motif sur sa peau écorchée. Ses lèvres entrouvertes laissaient échapper de la buée blanche, et bientôt, le son d’une prière en latin s’en échappa également. Evidemment, il n’avait jamais rien compris à ces prières, les apprenant par cœur puisque c’était l’usage, et qu’il fallait faire comme ça, pas autrement. Il zozotait un peu, dans cette langue, pas habitué à quelque chose qui s’éloignait autant du norrois ou de l’islandais ancien, maudite kristinnsiðr. Les yeux clos, il demandait la protection d’un dieu auquel il ne croirait bientôt plus.

Il les rouvrit très vite, de peur que la créature en profite pour l’attaquer, la lance brandie vers elle, Nataníel fronça les sourcils, sur la défensive. Si c’était une créature mythique comme il en entendant les exploits et batailles, il ferait mieux de fuir, mais la curiosité l’emportait, et quelque chose lui disait qu’il valait mieux attendre d’en savoir plus.

« T’es quoi ? »

Fit-il dans sa langue natale. L’islandais sonnait comme une menace plus qu’une question, une menace gutturale et sifflante à la foi, quelque chose d’étrange pour celui qui n’en avait jamais entendu.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




1194 - « Svalbardi fundinn » - Au gré des vents du Nord. [ PV Svalbard ] Vide
MessageSujet: Re: 1194 - « Svalbardi fundinn » - Au gré des vents du Nord. [ PV Svalbard ]   1194 - « Svalbardi fundinn » - Au gré des vents du Nord. [ PV Svalbard ] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

1194 - « Svalbardi fundinn » - Au gré des vents du Nord. [ PV Svalbard ]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Boku Hetalia :: Corbeille RP-